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Tous les articles de Presse sur le TCD Orage

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Partie 3

 

2000 à 2005

   

Le « bâtiment de transport de chalands de débarquement »

L'un de ces navires très spéciaux, L'Orage, qui relève de la Marine nationale française, stationne depuis plusieurs jours au large de la Côte d'Ivoire, au cas où ... Spécial, car - bien plus qu'un simple bâtiment amphibie ou un dock flottant û c'est un véritable «outil de gestion de crise». La marine française possède quatre navires de ce type, dont deux de fabrication récente, et projette d'en acquérir deux nouveaux.

Fiche signalétique : d'abord une capacité amphibie, ce navire de 6 à 8.000 tonnes (selon les versions) comportant notamment dans sa partie centrale, et sur les trois quarts de sa longueur presque, un «radier», c'est-à-dire une cale inondable, dans laquelle peuvent entrer - comme dans un port abrité - des bâtiments de transport léger, capables de «plager» directement pour débarquer des éléments terrestres mécanisés.

Un tel «radier» peut ainsi abriter 10 petites barges, ou 4 bâtiments moyens, ou encore un ou deux navires de débarquement lourd. Mais cette vaste cale, si elle est asséchée, peut abriter des chars, des camions, des hélicoptères, aussi bien que des palettes de sacs de riz ou de farine , qui peuvent être embarqués ou débarqués par des rampes à l'arrière ou sur le côté, tel un cargo roulier.  

Et au-dessus de ce radier, il y a deux plateformes, utilisées notamment pour la mise en œuvre d'hélicoptères de transport, type Super frelon, avec leur hangar, un PC aviation, etc. : une capacité «transport aérien» qui est souvent déterminante, et plus utilisée désormais, que les traditionnels moyens amphibie de débarquement.

Ce navire décidément très polyvalent, résumé dans la marine française par les initiales «TCD», est également un hôpital, avec deux salles d'opérations et une quarantaine de lits. Et une installation hôtelière, avec - en plus des moyens habituels de vie d'un équipage de près de 200 marins - une capacité d'accueil de 400 à 500 passagers : en général des militaires qui peuvent être amenés à intervenir à terre, comme des fusiliers marins et commandos - dont un groupe est présent justement à bord de L'Orage en ce moment, au large des côtes ivoiriennes, en même temps qu'une centaine d'autres soldats - ; mais il peut s'agir aussi de civils : des réfugiés, des personnes évacuées.

Les versions plus récentes de ces navires peuvent accueillir plus ou moins confortablement 2 000 passagers, servir autant de repas, produisent 35 tonnes d'eau fraîche par jour, déplacent 12.000 tonnes en pleine charge, peuvent parcourir 11 000 milles sans ravitaillement - se rendre par exemple de Toulon en Australie d'une seule traite.

Ces navires peuvent charger 1.800 tonnes de marchandises, sur un espace d'au moins 4.000 mètres carrés, avec un dock de 122 mètres de long, et accueillir en cas e besoin un état-major interarmées ou interalliés complet, pour assurer les fonctions de commandant de théâtre embarqué.

 

 

Récemment, un des bâtiments de ce type, Le Sirocco, a ainsi transporté l'an dernier des éléments de l'Ecomog, la force de paix ouest-africaine, pour une intervention en Guinée-Bissau; il a participé aux opérations de la K-For, au Kosovo, et a assuré une mission de présence de 4 mois au large de Timor-Est, dans le cadre des opérations de l'ONU. Le même navire, cette année, à participé à des manœuvres de l'OTAN ou de la force navale européenne en Méditerranée.

Car c'est typiquement un bâtiment adapté aux conflits du moment, aux opérations de maintien de la paix, de protection ou évacuation de ressortissants - comme actuellement au large de la Côté d'Ivoire, aux missions humanitaires. Un «multi-usages», utilisables pour des actions graduées, qui peut agir - par mer ou par les airs - sur la côte. Et, sur un plan diplomatique, d'un abord bien sûr moins agressif qu'une frégate, moins voyant et «politique» qu'un porte-avions.
 

28 octobre 2000 - Article original : ICI
par Philippe  Leymarie - RFI.FR 

Balkans

Macédoine : les troupes de l'OTAN viennent désarmer l'UCK

Une semaine après l'accord de paix globale entre le gouvernement macédonien et la rébellion (UCK), l'Alliance Atlantique envoie 3500 hommes pour organiser le désarmement de la guérilla.
 

C'est officiel : l'opération Moisson essentielle, ou opération Ceres, du nom latin de la déesse de la moisson, est lancée depuis ce mercredi 10h00 TU. Destinée à collecter les armes de la guérilla albanaise, que celle-ci remettra volontairement aux forces de l'Alliance, cette mission va mobiliser 3500 hommes. Douze pays de l'OTAN sont concernés, dont 530 soldats français. Le Siroco et l'Orage, deux transports de chalands de débarquement (TCD) de la Marine française, devraient ainsi accoster dans trois jours au port grec de Salonique. A leur bord, quelque quatre cents cadres et légionnaires du 2ème régiment d'infanterie. Trois avions ont également rejoint Skopje mercredi soir. La Grande-Bretagne, les Pays-Bas, la Grèce font partie des pays concernés par cette singulière récolte.

L'Opération doit se dérouler en deux temps. Les troupes, lorsqu'elles auront atteint au complet le sol macédonien, devront procéder à leur déploiement. Cette première étape pourrait durer quelques jours, le temps pour la force multinationale de se coordonner. Selon Georges Robertson, secrétaire général de l'OTAN, «le commandement de l'opération est convaincu qu'ils pourront commencer la collecte des armes au début de la semaine prochaine». Les soldats de l'Alliance seront alors chargés de recueillir les armes de la rébellion le long de «points de collecte» préalablement établis avec l'UCK ; la moisson devrait alors durer trente jours, et les forces gouvernementales n'interviendront pas directement.

Un accord sibyllin sur les armes

Quelle quantité d'armes cela pourra-il représenter ? Selon une source proche de l'OTAN, «il est encore trop tôt pour pouvoir fournir une estimation crédible sur la quantité d'armes à collecter». Les estimations, de fait, oscillent entre 2300 à 8000 armes, sans qu'il soit possible d'anticiper sur la part d'artillerie lourde et d'armes légères. «Il ne faut pas imaginer que les villages seront systématiquement ratissés, de maison en maison, pour demander que les armes nous soient remises. Les points de collecte signifient au contraire la volonté de coopération de la rébellion», commentait le capitaine de Montgros, de l'Etat-major des Armées. L'Alliance intervient «avec le consentement total des deux parties», et sur la demande expresse du président macédonien. Selon lui l'opération, qui vise à «prévenir une nouvelle escalade de violence», est le fruit d'un accord «tout à fait politique et consensuel entre un gouvernement souverain et une rébellion» qui accepte de réintégrer le jeu des institutions.
 

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Mais l'espoir d'une pacification durable ne doit pas tourner à l'euphorie. Pour Jean-Luc Marret, universitaire et spécialiste en études stratégiques, la situation politique en Macédoine requiert encore quelque prudence. «Un accord de paix, c'est un événement très «médiatisable>», mais ça ne se résume pas à une poignée de main entre dirigeants.». Incontestablement, l'accord global du 13 juillet a permis «de rééquilibrer» le rapport de forces entre Albanais et Macédoniens, notamment par des avancées significatives concernant la reconnaissance de la langue albanaise, la valorisation des autorités locales et la représentation des Albanais dans la police.

De ce point de vue, les «causes structurelles» du conflit semblent avoir été bien traitées par une Union Européenne qui s'affirme de plus en plus en interlocuteur de poids. Mais le désarmement demeure un point de fragilité. «L'accord reste assez sibyllin là-dessus ; il ne précise pas comment évaluer l'arsenal, qui va en vérifier l'exactitude, quelles zones précises couvrir». Rien ne garantit que l'UCK ne se contentera pas «de désarmer sous le regard des médias», et qu'elle ne transfèrera pas, par exemple, une partie de ses armes vers le Kosovo.


22 août 2001 - Article original : ICI

par Marie  Balas - RFI.FR 

 

19 janvier 2002

Cols Bleus

Remerciements Dominique Duriez

 

14 décembre 2002

Cols Bleus

Remerciements Dominique Duriez

 

 

 

Les «Casques blancs» africains en Côte d'Ivoire

C'est aujourd'hui que devait accoster à Abidjan un bâtiment militaire de transport français, avec à son bord la première compagnie opérationnelle de la force de paix africaine en Côte d'Ivoire.

Il s'agit de 180 soldats sénégalais - une compagnie renforcée, ou «sous-groupement tactique» – qui, après ce débarquement du TCD «Orage», va retrouver sur le terrain une vingtaine d'éléments précurseurs. Et soit rejoindre l'état-major de la force de la CEDEAO, l'organisation régionale ouest-africaine, dont le QG est établi à Yamoussoukro - en parallèle avec le commandement de l'opération française «Licorne». Soit commencer à gagner la ligne de front, où sont stationnées les troupes françaises, et commencer ainsi à les relever - ou à les compléter, si elles restent en place.

Dans quelques jours, un détachement complémentaire de soutien doit être acheminé par un Transall appartenant également à l'armée française: cette dernière joue un rôle essentiel dans la mise en œuvre de ce bataillon de paix sénégalais, qui pourrait compter jusqu'à 600 hommes, en trois sous-groupements - et devrait être renforcé, en principe, par des contingents du Ghana, du Togo, du Niger et du Bénin.

L'implication française est donc grande: l'équipement de ce bataillon était une des conditions mises par les Sénégalais à son déploiement. Le matériel entreposé à Dakar, dans le cadre du programme Recamp - le «renforcement des capacités africaines de maintien de la paix» - a donc été affecté aux soldats sénégalais, dont beaucoup - notamment au niveau de l'état-major qui va entourer le général sénégalais Pape Khalil Fall, le commandant de l'ensemble de cette force africaine de paix - ont suivi des stages et participé à des exercices sous ce même label, et ce même financement Recamp.
 

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En fait, le principe de l'envoi de cette force remonte à la fin septembre, lors d'un premier sommet de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest sur la crise ivoirienne. Il aura donc fallu près de quatre mois entre cette décision, et son application: un délai technique et financier, bien sûr; mais qui, correspond aussi à une autre conditions mise par les responsables sénégalais: pas de déploiement de soldats de la paix tant qu'il y a la guerre!

Ces Casques blancs, dont le «premier échelon» sera enfin opérationnel ces jours-ci, ont fini par être cheminés sur le terrain parce qu'un cessez-le-feu a été «imposé» par la France, qui a 2 500 soldats sur la ligne de front, dans cette Côte d'Ivoire actuellement coupée en deux; et parce que des discussions de paix se sont engagées à Paris.

Le président Wade avait d'ailleurs prévenu, il y a une semaine: «Sans le soutien de la France, on n'ira pas». Il avait également souhaité, à propos des règles d'engagement, que les soldats sénégalais, vu le contexte, soient correctement armés, et «puissent se défendre, en cas d'agressions». Et il avait affirmé, lui, le président en exercice justement de la CEDEAO, que les autres pays ne suivront l'exemple sénégalais qu'une fois équipés de meilleures armes.

Tout cela fait beaucoup de réserves, et beaucoup de délais! Mais, outre la complexité de la crise ivoirienne, avec ses dimensions régionales, qui rendent tous les pays précautionneux, il faut comprendre que les Sénégalais eux-mêmes, qui ont à gérer depuis des années la dissidence casamançaise, ont été traumatisés surtout par la catastrophe du bateau Joola, fin septembre, dans laquelle justement les militaires - qui assuraient la gestion du bateau - ont été impliqués.
 


Article original : ICI

par Philippe  Leymarie - RFI.FR

18/01/2003

 

La marine en eaux troublées

Il y a des dîners dont il est écrit que l’on ne verra jamais le dessert. Ce fut le cas pour celui du commandant d’Arvieu et de ses officiers dans un « maquis » d’Abidjan, le 7 juin dernier. Il est 22 heures et le téléphone sonne. Son bateau, le TCD(Transport de chalands de débarquement) Orage doit appareiller au matin pour le Liberia. Monrovia vire à nouveau au rouge sang et des centaines d’Occidentaux sont pris au piège.
Trente-six heures de mer plus tard, le navire français est devant la capitale libérienne. L’évacuation commence, à l’aide de cinq hélicoptères. Quelque 200 personnes, dont 12 femmes, sont attendues. Ils seront plus de 500 à monter à bord, dont 82 femmes et 103 enfants. « L’équipage s’est mis en quatre pour accueillir tout ce monde, dépassant largement nos capacités, explique le capitaine de frégate Edmond d’Arvieu, en escale à Dakar, tout s’est passé sans incident puisque nous avons évacué au bon moment, avant que tout ne s’embrase. Mais voir ces 38 nationalités cohabiter à bord était plutôt étonnant. »
Si l’Orage a pu être sur place dans de tels délais, c’est que la marine déploie depuis le début des années 90 un navire en permanence dans le golfe de Guinée. Des missions dites « Corymbe », qui sombrent rarement dans la routine. La région est en effet depuis plus d’une décennie secouée par des crises à répétition. Avant le Liberia, l’Orage avait ainsi acheminé des troupes pour la Côte d’Ivoire. En ces temps de houle politique, l’implantation de la marine française à Dakar prend tout son sens.

Arnaud de LA GRANGE - Le Figaro.fr - 9 juillet 2003

 

Cols Bleus - 19 juillet 2003

Remerciements Dominique Duriez

Cols Bleus - 19 juillet 2003

Remerciements Dominique Duriez

Cols Bleus - 19 juillet 2003

Remerciements Dominique Duriez

Cols Bleus - 19 juillet 2003

Remerciements Dominique Duriez

Cols Bleus - 19 juillet 2003

Remerciements Dominique Duriez

Cols Bleus - 19 juillet 2003

Remerciements Dominique Duriez

Cols Bleus - 19 juillet 2003

Remerciements Dominique Duriez

Cols Bleus - 19 juillet 2003

Remerciements Dominique Duriez

VIDEO

MARINE NATIONALE

TCD Orage

Evacuation Libéria

Taille 3,53 Mo

Cols Bleus - 22 novembre 2003

Remerciements Dominique Duriez

Cols Bleus - 22 novembre 2003

Remerciements Dominique Duriez

Cols Bleus - 22 novembre 2003

Remerciements Dominique Duriez

Cols Bleus - 22 novembre 2003

Remerciements Dominique Duriez

Cols Bleus - 22 novembre 2003

Remerciements Dominique Duriez

Cols Bleus - 22 novembre 2003

Remerciements Dominique Duriez

Cols Bleus - 22 novembre 2003

Remerciements Dominique Duriez

 

Le Transport de chaland de débarquement "TCD Orage" fera escale à Bizerte du 7 au 14 décembre. La mission générale de ce navire est d’amener une force d’intervention dans une zone d’opérations et d’en diriger le débarquement. D’une longueur de 149 mètres, ce bâtiment peut embarquer des hélicoptères, des chars et des chalands de débarquement. Il dispose en outre d’un hôpital et d’un cabinet dentaire.

Source - (03/12/2003) -

http://www.bab-el-web.com/

 

 

 

Génie - Janvier 2004

   

Cols Bleus - 27 mars 2004

Remerciements Dominique Duriez

Cols Bleus - 24 avril 2004

Remerciements Dominique Duriez

Cols bleus - 24 avril 2004

Remerciements Dominique Duriez

Cols Bleus - 30 avril 2004

Remerciements Dominique Duriez

Cols Bleus - 30 avril 2004

Remerciements Dominique Duriez

Cols Bleus - 30 avril 2004

Remerciements Dominique Duriez

Cols Bleus - 15 mai 2004

Remerciements Dominique Duriez

Cols Bleus - 15 mai 2004

Remerciements Dominique Duriez

Cols Bleus - 15 mai 2004

Remerciements Dominique Duriez

Cols Bleus - 15 mai 2004

Remerciements Dominique Duriez

Résumé opération Providence

Extrait photo

Navires et Histoire N°2

Remerciements Johann Migalski

     

TIM - Mai 2005

   

Cols Bleus - 18 juin 2005

Remerciements Dominique Duriez

Suite

Cols Bleus - 18 juin 2005

Remerciements Dominique Duriez

Extrait revue de Presse

Ambassade de France du Togo

Semaine N°27 / 5-11 juillet 2005

Escale à Lomé du TCD “Orage“

Dans le cadre de sa mission de présence dans le Golfe de Guinée, un bâtiment de la marine nationale française, le Transport de Chalands de Débarquement “Orage“ a effectué une escale à Lomé du 4 au 10 juillet 2005. Placé sous le commandement de capitaine de frégate Bertrand de GAULIER DES BORDES, son effectif global est de 201 personnes répartis en 12 officiers, 110 officiers mariniers et 79 quartiers maîtres et matelots. La mission à Lomé reste une escale de routine pour effectuer à terre toutes les opérations d’entretien (CI 8/7).

Cols Bleus - 10 septembre 2005

Remerciements Dominique Duriez

Suite

Cols Bleus - 10 septembre 2005

Remerciements Dominique Duriez

 

 

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